Les thérapies cellulaires CART cells

Une approche thérapeutique prometteuse

 

L’allogreffe de CSH (immunothérapie cellulaire) pratiquée depuis les années 70 chez des patients atteints de leucémie a permis la démonstration de l’effet anti leucémique des lymphocytes du donneur (effet greffon contre la leucémie).

 

Plus tard, lors de rechutes après l’allogreffe, des injections de lymphocytes du donneur de cellules souches hématopoïétiques ont permis des rémissions sans autre traitement, démontrant leur efficacité antitumorale.

 

Malheureusement, cette réaction bénéfique peut être contrée par une maladie du greffon contre l’hôte, d’où l’importance d’essayer de trier les lymphocytes et de les rendre spécifiquement efficaces contre la cellule tumorale.

 

De ces constats, est née en 1990 l’idée de modifier génétiquement, par un vecteur viral, des lymphocytes pour qu’ils expriment un récepteur spécifique d’un antigène porté par la cellule tumorale (CD19), qui peut être commun à plusieurs hémopathies malignes (lymphomes et leucémies aigues lymphoblastiques).

C’est le concept de la thérapie CAR-T CELLS (Chimeric Antigen Receptor T-cells), qui est actuellement en pleine expansion, avec de nouvelles cibles découvertes qui servent à fabriquer des CAR-T spécifiques pour d’autres maladies cancéreuses (myélome/tumeurs solides …)

 

Aujourd’hui, cette approche thérapeutique semble très prometteuse, et permet des réponses rapides chez des patients très réfractaires, n’ayant plus aucune autre alternative thérapeutique. Elle fait l’objet de plusieurs essais cliniques en oncohématologie et cancérologie.